jeudi 10 décembre 2009

Escalade

Ceci sera probablement ma dernière entrée de l'année. Côté scolaire, rien de bien nouveau, il ne nous reste plus que deux cours, dont le nouveau sur la comptabilité qui nous apprend entre autres à lire des bilans financiers.
Avant de vous quitter, je tenais toutefois à mentionner la fameuse fête de l'Escalade typiquement genevoise. Celle-ci est célébrée le 12 décembre et plusieurs traditions s'y rattachent. Par exemple, avec ma classe, nous avons prévu briser une marmite en chocolat demain et un party costumé est organisé samedi. C'est ue célébration à ne pas manquer.
La fin de semaine précédant la fête, il y a aussi la course de l'Escalade dans les rues de la vieille-ville. Toute la journée, diverses catégories de gens participent à des courses plus ou moins longues. Après les compétitions officielles, il y a "La Marmite" où des personnes de tous âges courent costumés. Très divertissant à regarder, les costumes sont souvent très élaborés! Et ils suivent l'actualité, car j'ai vu de nombreux médecins avec leurs seringues de vaccination ainsi que des minarets!
Sur ce, au nom de l'EBSI à Genève, je vous souhaite un très beau temps des fêtes et au plaisir de vous écrire à nouvau en 2010.

É.F.

mercredi 2 décembre 2009

CICR, ONU & Yverdon

Jeudi dernier, nous avons eu notre dernier cours officiel d’Organisations internationales et non gouvernementales. Pour l’occasion, le cours durait toute la journée. Le matin, nous avons commencé par une visite du CICR (Comité international de la Croix-Rouge). Notre professeure, vu que le projet qu’elle avait lancé à l’OMS venait de recevoir un nouveau financement, ne nous accompagnait pas.
Nous avons premièrement eu une présentation de la bibliothèque, dans les lieux mêmes. On nous a expliqué que ses fonctions principales sont de faire connaître le CICR, de soutenir les employés de l'organisation (entre autres en faisant de la veille) et d'aider le CICR dans sa gestion de l’information. La bibliothèque est aussi en charge de veiller sur la collection de photos qui servent de mémoire iconographique institutionelle et à rendre compte des activités du CICR. La collection est entièrement numérisée mais pas encore accessible en ligne (ça viendra).


Nous sommes ensuite allés au secteur des archives où on a discuté des archives courantes, intermédiaires et historiques. Nous sommes mal tombés parce que des travaux effectués tout près ont un peu dérangé les présentations, mais nous avons tout de même eu un aperçu du logiciel qu’il utilisent et de la manière dont ils traitent les archives courantes et intermédiaires. Ils fonctionnent avec un système où les documents, même s’ils sont électroniques, sont aussi conservés en version papier. Par contre, le contrôle des archives courantes et intermédiaires sera bientôt transféré aux différents départements, ce qui provoquera une grande restructuration du secteur.
Aux archives historiques, nous avons appris qu’il est possible de consulter celles qui vont de la fondation de l'institution jusqu’à 1965. Leur ouverture au public a servi à dissiper les soupçons qu'avaient certains États sur les activités du CICR durant la deuxième guerre mondiale. Il est intéressant de voir que l'utilisation des archives par les différents chercheurs peut être utile aux archivistes eux-mêmes, qui ont trop de travail pour prendre connaissance de toutes les pièces qu'ils ont en leur possession.

En après-midi, nous nous sommes rendus à l’ONU. Après les détecteurs de métal (cadeau de septembre 2001), un accompagnateur nous a conduit jusqu’à la bibliothèque. Celle-ci m’a fait penser à la Bibliothèque nationale du Canada. Elle dégageait la même atmosphère. Toutefois, il n’y a pas de paons à Ottawa!
Nous avons fait une visite des salles et de la réserve (qui fait neuf étages!). Il faut dire que comme à New York, ils gardent tous les documents officiels de l’ONU et que, même si la majeure partie de leur collection est en anglais, ils ont tout de même des livres dans leurs six langues officielles. Aussi, ils ne gardent que peu de livres directement sur le plancher. Un utilisateur qui veut un document précis doit donc souvent aller le demander aux employés et ce sont eux qui vont aller le chercher à la réserve. Fait intéressant, leur thésaurus est traduit dans les six langues officielles, ce qui pose parfois de beaux défis. De plus, il se doit de respecter toutes les cultures et de ne pas employer de termes qui pourraient être controversés.
Nous avons terminé par une présentation de leur site internet. Ils nous ont aussi fait part de certaines des activités qui avaient été entreprises dans le but de mieux faire connaître leur institution à travers l’organisation. Il ne nous restait plus que le fameux vendredi pour conclure notre semaine.

Toute la classe (sauf une équipe de deux étudiants et notre professeure qui commençaient plus tard) s’est retrouvée sur le quai de la gare à 7h00 du matin pour prendre le train de 7h14 vers Yverdon. Tout en appréciant les croissants apportés par une des Suisses, nous avons profité du voyage pour mettre la touche finale à nos entrevues.
Pour résumer en deux mots la situation, dans le cadre de l'un de nos cours, nous devons effectuer un mandat pour la bibliothèque de la Haute École d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud. Ce jour-là, nous devions faire passer des entrevues à différents types de personnes (professeurs, étudiants, bibliothécaires, direction, etc.) pour déterminer leur perception de la bibliothèque et nous aider à faire l'analyse interne de cette dernière.
Mon équipe n'était pas installée dans le bâtiment qui abrite la bibliothèque (les deux édifices sont situés à environ 2 km l'un de l'autre) et nous avions quatre entrevues à mener. Je ne diffuserai pas ici les résultats, mais ils étaient étonnants! Il ne nous reste plus qu'à réaliser le travail écrit à l'aide de la mise en commun des diverses entrevues et à faire des suggestions à la mandante. Cet exercice, vu que la plupart d'entre nous n'avaient aucune expérience dans ce genre de situation, a été très formatrice.

Cette semaine, dû à l'annulation de l'un de nos cours qui se tenait sur deux jours, a été plutôt calme.