dimanche 11 octobre 2009

OMS & Mondialisation

Mercredi matin, nous avons eu notre premier cours de Mondialisation, donné par Julien de Grandbois. Voici un extrait du plan de cours : "Lovée dans son programme génétique, l'information transforme tout sur son passage. Par une alchimie singulière, les atômes se fréquentent et la notion-même d'existence bascule dans la recherche et la découverte de l'autre bout du monde. Par un regard mondialisé, assiste-t-on à une nouvelle conscience de l'être humain, potentiellement illimitée, capable de modifier l'environnement en destination salutaire?"
En gros, en nous résumant son impressionnant parcours à travers les 5 continents et les deux pôles, notre professeur nous a fait remarquer que la mondialisation touchait tous les aspects de notre vie. Des Chinois (qui sont passés en moins de 50 ans du Moyen-Âge à une modernité que même l'Europe ne possède pas), à certains peuples occidentaux (voués à disparaître à plus ou moins longue échéance à cause de la dénatalité), tous sont affectés par les changements mondiaux.
Les questions soulevées par le cours, qui nous demandera entre autres de présenter un exposé oral de 30 minutes sur un des sujets à aborder dans le cursus, provoqueront certainement de bonnes discussions dans le groupe.

Jeudi, dans le cadre du cours sur les ONG, nous nous sommes rendus à la bibliothèque de l'OMS. Là-bas, nous avons eu des présentations sur la mission et le fonctionnement de la bibliothèque. Celle-ci travaille principalement à supporter les employés de l'OMS, surtout en facilitant leurs recherches d'informations. Vu que les employés ne sont pas assez nombreux par rapport au nombre de demandes qu'ils reçoivent, le volet formation est un élément essentiel de leur tâche. Cela permet aux utilisateurs d'effectuer eux-mêmes des recherches efficaces.
Toujours dans le but de faciliter les recherches, une nouvelle version de leur catalogue sera bientôt accessible, beaucoup plus simple d'utilisation. Il donnera en plus accès au texte intégral d'un grand nombre de ressources (l'ensemble des documents de l'OMS sera éventuellement disponible en ligne).
Sur leur page web actuelle (http://www.who.int/library/databases/fr/), nous retrouvons aussi des liens vers des bases de données régionales qui contiennent de nombreux articles non-indexés dans Medline. Ceux-ci peuvent se révéler essentiels selon le sujet que l'on veut traiter. Par exemple, une base de données africaine peut être drôlement utile lorsqu'un chercheur veut aborder le sujet du VIH sur le continent africain.
Finalement, on nous a présenté deux projets lancés pour aider les pays en voie de développement. L'un d'eux, HINARI, offre à certains pays l'accès en ligne à plus de 5 500 publications professionnelles en lien avec la santé tout à fait gratuitement. L'autre, les "bibliothèques bleues", permet d'envoyer des boîtes de métal qui contiennent des documents de base dans le domaine de la santé à des endroits qui en ont besoin. Car internet n'est pas accessible et stable partout sur la planète.
Bref, la bibliothèque de l'OMS fait un travail colossal en plus de devoir, désormais (comme beaucoup de centres de documentation), se vendre et prouver sans cesse la pertinence de son existence.

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